Les 5 blessures émotionnelles de l’enfance à libérer pour être enfin soi-même !

Les 5 blessures émotionnelles de l’enfance à libérer pour être enfin soi-même !

Les 5 blessures émotionnelles de l'enfance à libérer pour être (enfin) soi-même

La plupart des gens imaginent qu’ils vivent et réagissent aux événements de façon logique et raisonnée. On pense que face à une situation, notre réaction est tout à fait normale et pragmatique.

Pourtant, nous avons tous des opinions plus ou moins différentes. Face à une même situation, nous aurons tous une réaction et une réponse émotionnelle uniques.

En réalité, nous agissons surtout selon des principes, des valeurs et des croyances qui puisent leur source dans notre passé émotionnel.

Pour l’avoir expérimenté avec plusieurs centaines de participants, je dirais que plus de 80% de nos visions et états d’esprit d’aujourd’hui, sont établis à partir des bouleversements émotionnels, moments forts et habitudes de notre enfance.

- Oui mais quel est le lien entre ce que j’ai vécu dans mon enfance et ma vie d’adulte ?

Pour m’expliquer je vais prendre un exemple :

Disons que, étant enfant, mes parents étaient (ou en tout cas, semblaient) agressifs envers moi.

J’ai pu interpréter à cette époque : « J’ai de l’amour pour mes parents, mais ils sont agressifs envers moi. »

De cette interprétation j’ai tiré une croyance : « Ça veut peut-être dire que toutes les personnes pour qui j’ai de l’Amour sont violentes avec moi »

Une croyance qui devient, plus tard, une certitude : « Je ne dois pas exprimer mon amour sinon je dois m’attendre à en subir les conséquences néfastes. »

Etc.

Le lien c’est notre monologue intérieur. Ce sont toutes ces phrases et raisonnements qui, depuis notre enfance, sont passés en boucle dans notre tête, de façon consciente ou inconsciente.

Ces phrases deviennent une vraie propagande, qui au fur et à mesure des années, transforme notre vision de la réalité et du monde.

- Intéressant. Mais je fais quoi avec ça maintenant ?

La bonne nouvelle c’est qu’il est possible de se libérer de ces monologues intérieurs en remontant à la source. Et ça se passe en 3 étapes :

 1- S’ouvrir à la possibilité d’avoir des blessures émotionnelles présentes en nous. (ce qu’on va voir tout de suite)

 2- Identifier ces blessures (ce que l’on abordera juste après)

 3- Faire un travail sur soi pour s’en libérer (on en parlera à la fin)

Etape 1 : Ouvrir son esprit et sa conscience

Avec le temps, nous avons mis un voile sur certains événements bouleversants du passé. Ce qui fait qu’en ce moment précis, nous n’avons que très peu de souvenirs de nous, étant enfant.

Les souvenirs au niveau du mental ne reviennent pas tout de suite en mémoire. En revanche les souvenirs émotionnels sont toujours très présents, et ce sont ces souvenirs qui nous intéressent.

Aussi, comme il s’agit de l’enfance, nous avons tendance à minimiser les choses. Lorsque un enfant vit une peine de cœur, on a tendance à voir cela comme une simple amourette de jeunesse, rien à voir avec ce qu’un adulte vit lors d’une séparation… Alors qu’en réalité, le bouleversement est tout aussi fort au niveau émotionnel.

Il faut garder en tête que, ce qui est important, ce n’est pas la façon avec laquelle je vois les choses aujourd’hui, mais comment est-ce que le petit enfant que j’étais vivais et ressentais ces situations.

Donc pour l’étape 2 qui suit, mettez-vous dans la peau du petit enfant que vous étiez. Cela vous aidera à court-circuiter le mental pour mieux identifier si une blessure émotionnelle est présente en vous.

Etape 2 : Identifier la blessure

Voici la liste des 5 blessures émotionnelles les plus présentes. Elle s’inspire du livre de Lise Bourbeau : « Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même ».

Notez, parmi cette liste de blessures émotionnelles, celles qui vous parlent : ce sera le cas si vous ressentez un petit quelque chose au niveau du ventre ou du plexus à la lecture du texte.

1. L’abandon/la peur d’être abandonné

La peur de l’abandon (ou de la solitude) est le sentiment le plus commun à tous les enfants qui ont connu une séparation (décès, divorce, déménagement) ou qui ont eu l’impression qu’un proche a pris ses distances par rapport à lui.

Par exemple, quand mon père partait travailler, j’ai pu m’imaginer qu’il m’abandonnait souvent.

Une fois adultes, ces enfants ont tendance à tout faire pour se protéger de ce genre de douleur. Pour ce faire, ils ne mènent jamais aucun projet à bien, tout engagement de leur part est vite suivi par un retour en arrière, que ce soit au niveau familial ou professionnel.

Ils ont tendance à s’envelopper dans un manteau de protection sans tenir compte des réalités dans lesquelles ils vivent. Ils répéteront sans cesse « Je pars avant que tu ne partes… », « Personne ne me vient en aide», etc.

2. Le rejet/la peur d’être rejeté

La blessure du rejet survient lorsque, étant enfant, j’ai eu l’impression d’avoir été mis de côté par mes parents, ma famille, ou des amis. Elle est très présente chez les personnes qui ont eu des frères et sœurs. « Je n’ai pas (ou plus) autant d’attention que je l’aurais souhaité ».

C’est aussi une peur, viscérale, présente dans notre génétique. Il y a quelques milliers d’années, celui qui était exclu du clan, et se retrouvait seul, ne survivait pas très longtemps dans un environnement dangereux et hostile.

La peur du rejet est une blessure profonde qui nous affecte directement. C’est bien souvent cette peur qui est à l’origine du manque d’estime et de confiance en soi.

Elle affecte notre amour propre et conduit à une constante remise en question de nos capacités. Lorsque l’on souffre de cette blessure, on ne se valorise pas, on pense ne pas mériter ce qu’il y a de mieux dans notre vie.

Nous avons aussi des difficultés à nous engager, notamment au niveau personnel. Il se passe un certain monologue dans notre tête : « J’ai peur d’être rejeté, alors je me rejette moi-même ».

Ces personnes ont des situations sentimentales et financières souvent difficiles.

3. L’humiliation/la peur d’être critiqué

Cette blessure est la plus commune. C’est un sentiment que toute personne est amenée à vivre un jour ou l’autre dans la vie.

Cette blessure peut se révéler, dans notre enfance, au moment où l’on nous aurait qualifiés de bête, méchant, turbulent, gros, maigre, moche, etc. Ces critiques peuvent avoir été entendues à la maison, à l’école, ou autre.

Il se peut qu’il ne s’agisse pas de critiques réelles, elles ont pu aussi bien être interprétées comme telles.

Par exemple, si j’ai entendu ma maman dire à mes grands-parents que je n’étais pas sage et que je faisais des bêtises, j’ai pu interpréter que ma maman me voyait comme un méchant.

Cette blessure cause une baisse de l’estime de soi, de l’amour propre. Les personnes qui se sentent humiliées sont souvent celles qui sont dépendantes des autres, en perpétuelle recherche d’approbation et de reconnaissance. Ce qui peut mener à l’autocritique.

« Je me critique moi-même par peur d’être critiqué par les autres »

Il arrive aussi, selon les cas, que les personnes humiliées développent des caractères tyranniques, égoïstes allant jusqu’à l’humiliation des autres.

« Je préfère humilier les autres qu’être humilié », « Je critique les autres car ils me critiquent aussi »

Cette réaction n’est en fait qu’une barrière, une façade qui cache la tristesse causée par cette blessure.

4. La trahison/la peur de faire confiance

En tant qu’enfant, nous accordons une grande importance aux promesses qui nous ont été faites par nos parents, proches et amis.

Il se peut que nous nous accrochions parfois à des toutes petites promesses, ridicules aux yeux des autres, mais qui avaient une grande importance pour le petit enfant que nous étions.

La blessure de la trahison provient de promesses non tenues, qui génèrent en nous un sentiment de trahison ou de tromperie.

Cette blessure peut aussi se manifester lorsqu’une situation que nous pensions acquise, change : déménagement, divorce, nouveau travail, etc.

Par exemple : Je m’imaginais peut-être, étant enfant, que ma maman serait toujours là pour moi. Et puis à la fin de la maternité, j’avais l’impression qu’elle s’éloignait de moi pour aller travailler. J’ai pu me sentir trahi, si je pensais qu’elle m’avait promis d’être toujours là pour moi.

Il ne s’agit pas toujours d’une réalité absolue. Une simple interprétation erronée de la réalité suffit à créer un bouleversement émotionnel.

Cette blessure peut avoir comme conséquence négative, la jalousie, la possessivité et surtout le contrôle. Avoir souffert de ces problèmes dans l’enfance nous amène à vouloir manipuler, tout contrôler, aussi bien en ce qui concerne notre vie que celle des autres.

Ce comportement est une simple façon de se protéger et de s’assurer de ne plus vivre cette trahison.

« Pour ne plus me sentir trahi, je dois contrôler ma vie et celle des autres… Quitte à trahir ma propre personnalité »

Je peux aussi avoir tendance à me dévaloriser et me culpabiliser lorsque je me sens trahi. « Si j’ai été trahi/trompé, c’est que peut-être je n’ai pas été à la hauteur… »

Notre interprétation, à ce niveau, dépend de la façon avec laquelle nous avons vécu les événements dans notre enfance.

5. L’injustice/la peur de ne pas mériter

Ce sentiment se manifeste dans l’enfance, lorsque de grandes attentes et exigences nous sont imposées par notre entourage (généralement nos parents) ou nous-même.

Elle met en avant la peur de perdre l’amour des autres (et surtout nos parents).

« J’ai peur d’être inefficace, stupide ou inutile car ça voudrait dire que je ne mérite pas l’amour des autres ».

Les personnes qui ont ce sentiment seront, selon les cas :

- Rigides et perfectionnistes. Selon elles, la réussite passe par le pouvoir, un véritable fanatisme pour aller toujours plus haut même lorsque la situation ne s’y prête pas. (« Je dois tout faire pour mériter l’Amour »)

- Ou au contraire, elles seront chaotiques voir autodestructrices (« De toute façon je ne mérite pas cet Amour »).

Etape 3 : La libération des blessures

Pour se libérer de ces blessures, il faut accepter de mettre les pieds dans le plat et prendre le temps de trouver en soi, les clés qui mènent à l’acceptation de soi, l’amour et à la guérison.

Un outil simple qui peut vous aider à faire un premier travail de libération, ce sont les Petits Bonhommes Allumettes. C’est un exercice très simple auquel vous pouvez accéder dans notre pack de 3 vidéos offertes.

Si vous voulez aller plus loin, vous libérer totalement et définitivement de vos blessures émotionnelles les plus limitantes, je vous conseille de découvrir l’Atelier Retrouver l’Enfant en Soi, qui aura lieu à La Réunion en Avril et à Bordeaux en Octobre.

Cliquez ici pour plus d’infos sur cet atelier à La Réunion

Cliquez ici pour plus d’infos sur cet atelier à Bordeaux

J’espère que cet article vous a plu et surtout qu’il vous a donné des pistes pour évoluer sur votre cheminement et vivre une vie plus libre et épanouie.

Si vous pensez que ces informations peuvent être utiles à des personnes de votre entourage, n’hésitez pas à les partager à l’aide des boutons ci-dessous.